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Pourquoi une simple assurance auto ne suffit pas pour un VTC / artisan du bâtiment

Le 02 septembre 2025
Pourquoi une simple assurance auto ne suffit pas pour un VTC / artisan du bâtiment
Une assurance auto classique ne couvre pas l’usage professionnel des VTC et artisans. Sans garanties adaptées (RC transport, perte d’exploitation, vol de matériel, contenu du véhicule), un sinistre peut coûter plusieurs milliers d’euros.

Beaucoup de professionnels pensent qu’une assurance auto classique suffit pour exercer leur activité. Pourtant, un contrat standard n’est pas conçu pour un usage professionnel et peut laisser de lourdes zones non couvertes. Résultat : des frais imprévus qui peuvent mettre en péril votre activité.

1. L’usage professionnel : une exclusion fréquente


Les contrats auto « particuliers » couvrent un usage privé ou domicile-travail.
Dès que le véhicule est utilisé pour transporter des clients (VTC, taxi) ou pour transporter du matériel sur un chantier, l’assureur peut refuser d’indemniser en cas d’accident.


Exemple : un VTC impliqué dans un accident avec des passagers ne sera pas couvert s’il n’a pas une RC professionnelle adaptée.


2. Les besoins spécifiques des VTC


Responsabilité civile transport de personnes (obligatoire).
Protection juridique spécialisée en cas de litige avec un client.
Perte d’exploitation : si la voiture est immobilisée, perte directe de chiffre d’affaires.


Cas pratique : un VTC immobilisé 15 jours pour réparation = perte de 3 000 à 5 000 € de revenus.


3. Les besoins spécifiques des artisans du bâtiment


Véhicule souvent utilisé comme outil de travail (transport de matériaux, machines).


Nécessité de couvrir :

  • le matériel professionnel transporté (outillage, perceuses, groupes électrogènes),
  • le vol sur chantier ou dans le véhicule,
  • la responsabilité civile circulation (accident causé avec du matériel chargé).

Exemple : un artisan qui perd son outillage après un vol dans son utilitaire peut subir une perte sèche de 10 000 € si son contrat ne couvre pas le contenu.


4. Les coûts cachés d’une mauvaise couverture


Refus d’indemnisation en cas d’usage non déclaré.
Perte de revenus (véhicule immobilisé, pas de véhicule de remplacement adapté).
Risques juridiques (litiges clients, sinistres corporels non couverts).
En clair, une économie de quelques euros par mois peut coûter plusieurs milliers d’euros en cas de sinistre.


Conclusion


Un VTC ou un artisan ne peut pas se contenter d’une assurance auto classique.
Seule une assurance professionnelle adaptée couvre réellement votre activité, votre matériel et vos revenus.

Conseil : faites relire vos contrats par un courtier spécialisé pour vérifier que votre activité est bien couverte et éviter les mauvaises surprises.

Prenez vite rendez-vous pour une étude personnalisée.

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