Beaucoup de professionnels pensent qu’une assurance auto classique suffit pour exercer leur activité. Pourtant, un contrat standard n’est pas conçu pour un usage professionnel et peut laisser de lourdes zones non couvertes. Résultat : des frais imprévus qui peuvent mettre en péril votre activité.
Les contrats auto « particuliers » couvrent un usage privé ou domicile-travail.
Dès que le véhicule est utilisé pour transporter des clients (VTC, taxi) ou pour transporter du matériel sur un chantier, l’assureur peut refuser d’indemniser en cas d’accident.
Exemple : un VTC impliqué dans un accident avec des passagers ne sera pas couvert s’il n’a pas une RC professionnelle adaptée.
Responsabilité civile transport de personnes (obligatoire).
Protection juridique spécialisée en cas de litige avec un client.
Perte d’exploitation : si la voiture est immobilisée, perte directe de chiffre d’affaires.
Cas pratique : un VTC immobilisé 15 jours pour réparation = perte de 3 000 à 5 000 € de revenus.
Véhicule souvent utilisé comme outil de travail (transport de matériaux, machines).
Nécessité de couvrir :
Exemple : un artisan qui perd son outillage après un vol dans son utilitaire peut subir une perte sèche de 10 000 € si son contrat ne couvre pas le contenu.
Refus d’indemnisation en cas d’usage non déclaré.
Perte de revenus (véhicule immobilisé, pas de véhicule de remplacement adapté).
Risques juridiques (litiges clients, sinistres corporels non couverts).
En clair, une économie de quelques euros par mois peut coûter plusieurs milliers d’euros en cas de sinistre.
Conclusion
Un VTC ou un artisan ne peut pas se contenter d’une assurance auto classique.
Seule une assurance professionnelle adaptée couvre réellement votre activité, votre matériel et vos revenus.
Conseil : faites relire vos contrats par un courtier spécialisé pour vérifier que votre activité est bien couverte et éviter les mauvaises surprises.